DANS L IPHONE DE FPTS #4
Un petit voyage en image pour aujourd’hui ca te tente! oui, non?
Je sais c’est pas cool va y’avoir encore des photos qui vont t’énerver mais bon en même temps ca égayera ta journée de travail!
Belle après midi!
Des Bonbons Haribo pour fêter la fin de l’école! Vive les vacances! Youpi!
Un peu de piscine juste avant de partir à la mer histoire de voir comment c’est bien!
Petit coin de paradis pas très loin de Lyon!
Direction le Sud pour quelques jours de farnienté!
En mode je profite du sun, de la mer : la belle vie quoi!
Ca sent bon les vacances!
Tu serais pas bien là hein à profiter!!!!
Je m’en lasse pas!
Hummmmmm!
Profiter de la plage le soir tard quand y’a presque plus personne : bonheur!
Petit tour à Cassis pour une session shopping : ben quoi ca va eh oh c’est les vacance je fais ce que je veux!
Mes derniers achats de beauté! je t’en parle bientôt… ainsi que mes soldes : chaussures, robes toussa quoi, et mes news vernis oeuf curse!
En tout cas le sud j’adore toujours autant, le temps était juste parfait et pas encore trop de vacanciers!
et toi tu pars où cet été ?
MES PRODUITS SOLAIRES
Salut! Mais c’est quoi ce temps à Lyon ? Pfff dans le sud faisait vraiment très beau du coup pour rester un peu en vacances je te propose une petite revue sur mes produits solaires!
Bah en même temps c’est de saison hein ? Si je t’en parle pas maintenant je t’en parles quand ?
Alors voilà j’ai découvert ces produits je sais plus comment… La seule chose qui me reste en tête c’est que tu les trouves pas de partout! Alors oui je sais ce ne sont pas des produits solaires que tu trouveras en para-pharmacie, mais est-ce pour autant qu’ils ne soient pas tout aussi efficaces?!
Parce que bon faut que je t’avoues : mes produits solaires faut qu’ils sentent bons! Tu vois le truc qui te transporte genre dans les îles toussa machin bidule! Nan je ne suis pas originale je sais, mais j’ai pas demandé à ce que ça sente le monoï (bon en même temps j’ai succomber à la nouvelle bouteille Monoï mais ça je t’en parlerais plus tard!) non plus!
Bref mes produits du soleil ils sentent bon les agrumes et wouais je sais c’est la classe à Végas!
Mes partenaires de l’Été! www.hawaiiantropic.fr
Alors j’alterne en fonction du soleil, du début ou fin de bronzage bref je fais un petit meli melo d’indice, mon préféré le dernier né de la gamme le Hawaiian Tropic Silk.
(Recommandée par la Fondation Internationale de Lutte contre le Cancer de la peau)
Bon là on voit pas bien sur la photo mais le tube est bi color façon glace italienne! Pourquoi pas moi je dis, mais en fait le truc c’est que à l’intérieur ben c pareil! truc de ouf!
Et attend t’as pas l’odeur et le toucher du produit! Hummm un délice tellement il est tout doux et surtout hydratant! parce que le secret d’un joli bronzage c’est l’H Y D R A T A T I O N on ne le dira jamais assez!!!!
J’aime cette odeur, j’aime aussi l’efficacité ce n’est pas que pour “Frimer” sur la plage, ça fonctionne vraiment! Pas de coup de soleil, l’indice 30 en crème est génial et les huiles en spray bien! Le packaging est pratique et en plus ils ont créer aussi des petits modèles… Mon packaging préféré restera quand même la bombe aérosol (mais pas facile à trouver en France!) ou là tu peux te tartiner de crème a foison!
Tu pourras les trouver en grande surface (genre Carrefour, Monoprix…) pour genre 12 à 15 euros…. Il existe aussi la gamme after sun mais je trouve que ça sent pas pareil alors je me tartine de Lipikar (vu ici)….
Je suis fan, je m’en lasse pas, d’ailleurs je te laisse je vais me tartiner pour sentir bonnnnnnnn!!!
C’est quoi Hawaiian Tropic ?
Textures originales, parfums gourmands, cette gamme de soins solaires composée d’ingrédients issus de plantes et de fruits exotiques (extraits de carotte, huile de coco, guarana, beurre de mangue, aloe vera, camomille, vitamines A, B, C et E) fait divinement rayonner la beauté de la peau.
Mais la formulation Hawaiian Tropic est avant tout destinée à vous protéger l’épiderme des rayons néfastes du soleil. De l’indice 0 pour les peaux mates jusqu’à l’indice haute protection comme les lotions 50+, toutes les peaux peuvent prétendre à l’amour du bronzage, mais sans compromis de protection !
Le créateur de la Marque, Ron Rice, avait une peau blanche…Sa passion du surf est probablement à l’origine de cette ligne de soins solaires devenue culte.
35 ans après sa création, Hawaiian Tropic, leader du soin solaire sur le continent américain, est devenu le soin culte des plages dans plus de 150 pays.
Les soins cosmétiques Hawaiian Tropic sont aujourd’hui fabriqués à Osmond Beach, en Floride, par Energizer Group. 400 personnes travaillent à la production de ces produits. Les produits sont garantis conformes à la législation européenne sur les produits solaires.
C’est quoi la composition des Produits Hawaiian Tropic?
La protection anti UVA et UVB est conforme à la réglementation européenne. Non testée sur les animaux.
INGREDIENTS: Octocrylene, Ethylhexyl Benzoate, Benzophenone-3, Butyl Methoxydibenzoylmethane, Glycerin, VP/Eicosene Copolymer, Cetearyl Alcohol, Diisopropyl Adipate, Isopropyl Myristate, Isopropyl Palmitate, Phenethyl Benzoate, Polymethylsilsesquioxane, Polyethylene, Sodium Polyacrylate, Caprylyl Glycol, Dimethicone, Coco-Glucoside, Ceteth-10 Phosphate, Dicetyl Phosphate, Xanthan Gum, Disodium EDTA, Paraffin, Silk Amino Acids, Butyrospermum Parkii Butter, Mangifera Indica Seed Butter, Panthenol, Sodium Ascorbyl Phosphate, Tocopheryl Acetate, Aloe Barbadensis Leaf Juice, Carica Papaya Fruit Extract, Colocasia Antiquorum Root Extract, Mangifera Indica Fruit Extract, Passiflora Incarnata Fruit Extract, Plumeria Acutifolia Flower Extract, Phenoxyethanol, Methylparaben, Propylparaben, Parfum, Hydroxycitronellal, Linalool, May Contain: Mica, Bismuth Oxychloride, Iron Oxides.
Et toi ton produit solaire fétiche ?
RIEN NE S OPPOSE À LA NUIT DE DELPHINE DE VIGAN
Bonjour tout le monde! Me revoiloù après quelques jours d’éscapade dans le Sud 🙂
Je sais pas si t’es comme moi, mais l’Été est propice à la lecture! Mon dernier roman en date est le célébrissime roman de l’année 2011 ‘Rien ne s’oppose à la nuit” de Dephine de Vigan.
C’est quoi l’histoire ?
La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire. La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence. Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. »
Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.
C’est qui l’auteur ?
Apparue discrètement sur la scène littéraire, Delphine de Vigan a su se faire une place de choix parmi les écrivains français. Directrice d’études dans un institut de sondages, la jeune femme écrit le soir, sans prétendre à la carrière de romancière qui sera la sienne, avant de pouvoir vivre de sa plume.
Après la parution, en 2001, d’un premier récit d’inspiration autobiographique intitulé ‘Jours sans faim’, c’est avec le recueil de nouvelles ‘Les Jolis Garçons’ et le roman ‘Un soir de décembre’, deux ouvrages sur le thème de la désillusion amoureuse, que l’écrivain gagne le coeur d’un large public.
Un bouche à oreille enthousiaste contribue au triomphe de ‘No et moi’, l’histoire d’une rencontre entre une adolescente surdouée et une jeune SDF qui vaut à son auteur d’être plébiscitée par les libraires (Prix des libraires 2009) et les lecteurs. Mêlant avec justesse les dimensions sociale et intime, l’écrivain poursuit dans ce registre avec le roman ‘Les Heures souterraines’, paru en 2009. En 2010 sort l’adaptation cinématographique de ‘No et moi’ par Zabou Breitman.
Son roman ‘Rien ne s’oppose à la nuit‘ est publié en août 2011 par les éditions JC Lattès.
Ce que j’en pense ?
A y’ai je l’ai enfin lu! Mon entourage m’en avait souvent parlé mais je me sentais pas prête à le lire!
C’est un sujet pas facile qu’aborde Delphine de Vigan (l’auteur) : retracé la parcours de sa mère… Ce roman est autobiographique. Alors au premier abord j’étais pas très encline à lire ce genre de thème, puis en faisant le plein de bouquin pour l’Été je me suis laissée tenter!
Et je n’ai pas été déçue, au contraire c’est un roman riche en émotion, très bien écrit si bien que dans certaines scènes j’avais l’impression d’être à côté des personnages du livre! Ce roman est sans langue de bois, il est réaliste parle de la famille (et quelle famille!).
Delphine de Vigan a découpé son roman en trois partie:
1- l’histoire de sa grand mère Liane
ma partie préférée, Liane est une grand mère un peu Olé Olé mais avec aussi les travers de l’époque : les non dits… très belle description de la où finalement tout a commencer!
2- L’histoire de sa mère : Lucile
Lucile semble une pièce rapportée, elle ne semble pas vouloir s’intégrer, elle veut être libre sans être responsable, elle veut être légère et nostalgique d’une vision du monde qu’elle ne fait que fantasmer. Lucile est malade dans ce monde, dans son monde. Lucile fera deux enfants, aimera, vivra, et puis ne pourra plus faire semblant.
3- son histoire ainsi que son ressenti : Delphine
Delphine de Vigan interroge cette histoire qui lui est si proche et encore si douloureuse.
On peut dire que certaines familles ne sont pas épargnées et celle ci en fait partie… Pas fastoche l’enfance et l’adolescence de Delphine de Vigan, au même titre que pas simple non plus pour Lucile (sa mère) de trouver sa place dans cette famille et même dans le monde qui l’entourait.
J’admire le travail de l’auteure sur son travail de recherche pour avoir décortiquer la chronologie de son histoire, j’admire aussi son intégrité, son honnêteté par rapport à ses sentiments mais surtout le courage d’écrire sur sa mère Lucile 3ème enfant d’une fratrie de 9 belle comme le jour (voir la photo de couverture!).
Contrairement à d’autres je n’ai pas pleuré en lisant ce livre, parfois émue de la justesse du verbe concernant la vision qu’à l’auteur sur sa mère…
Un roman poignant d’émotion (voir bouleversant aussi parfois…) que je te laisse découvrir cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, cela fera écho à ta propre vie, à tes propres blessures…
Extrait du livre “Rien ne s’oppose à la nuit”
Ma mère était bleue, d’un bleu pâle mêlé de cendres, les mains étrangement plus foncées que le visage, lorsque je l’ai trouvée chez elle, ce matin de janvier. Les mains comme tachées d’encre, au pli des phalanges.
Ma mère était morte depuis plusieurs jours.
J’ignore combien de secondes voire de minutes il me fallut pour le comprendre, malgré l’évidence de la situation (ma mère était allongée sur son lit et ne répondait à aucune sollicitation), un temps très long, maladroit et fébrile, jusqu’au cri qui est sorti de mes poumons, comme après plusieurs minutes d’apnée. Encore aujourd’hui, plus de deux ans après, cela reste pour moi un mystère, par quel mécanisme mon cerveau a-t-il pu tenir si loin de lui la perception du corps de ma mère, et surtout de son odeur, comment a-t-il pu mettre tant de temps à accepter l’information qui gisait devant lui ? Ce n’est pas la seule interrogation que sa mort m’a laissée.
Quatre ou cinq semaines plus tard, dans un état d’hébétude d’une rare opacité, je recevais le prix des libraires pour un roman dont l’un des personnages était une mère murée et retirée de tout qui, après des années de silence, retrouvait l’usage des mots. A la mienne j’avais donné le livre avant sa parution, fière sans doute d’être venue à bout d’un nouveau roman, consciente cependant, même à travers la fiction, d’agiter le couteau dans la plaie.
Je n’ai aucun souvenir du lieu où se passait la remise du prix, ni de la cérémonie elle-même. La terreur je crois ne m’avait pas quittée ; je souriais pourtant. Quelques années plus tôt, au père de mes enfants qui me reprochait d’être dans la fuite en avant (il évoquait cette capacité exaspérante à faire bonne figure en toute circonstance), j’avais répondu pompeusement que j’étais dans la vie.
Je souriais aussi au dîner qui fut donné en mon honneur, ma seule préoccupation étant de tenir debout, puis assise, de ne pas m’effondrer d’un seul coup dans mon assiette, dans un mouvement de plongeon similaire à celui qui m’avait projetée, à l’âge de douze ans, la tête la première dans une piscine vide. Je me souviens de la dimension physique, voire athlétique, que revêtait cet effort, tenir, oui, même si personne n’était dupe. Il me semblait qu’il valait mieux contenir le chagrin, le ficeler, l’étouffer, le faire taire, jusqu’au moment où enfin je me retrouverais seule, plutôt que me laisser aller à ce qui n’aurait pu être qu’un long hurlement ou, pire encore, un râle, et m’eût sans aucun doute plaquée au sol. Au cours des derniers mois les évènements qui me concernaient s’étaient singulièrement précipités, et la vie, cette fois encore, fixait la barre trop haut. Ainsi, me semblait-il, le temps de la chute, n’y avait-il rien d’autre à faire que bonne figure, ou bien faire face (quitte à faire semblant).
Et pour cela je sais depuis longtemps qu’il est préférable de se tenir debout que couché, et d’éviter de regarder en bas.
Dans les mois qui ont suivi j’ai écrit un autre livre sur lequel je prenais des notes depuis plusieurs mois. Avec le recul j’ignore comment cela a été possible, si ce n’est qu’il n’y avait rien d’autre, une fois que mes enfants étaient partis à l’école et que j’étais dans le vide, rien d’autre que cette chaise devant l’ordinateur allumé, je veux dire pas d’autre endroit où m’asseoir, où me poser. Après onze années passées dans la même entreprise – et un long bras de fer qui m’avait laissée exsangue – je venais d’être licenciée, consciente d’en éprouver un certain vertige, quand j’ai trouvé Lucile chez elle, si bleue et si immobile, et alors le vertige s’est transformé en terreur puis la terreur en brouillard. J’ai écrit chaque jour, et je suis seule à savoir combien ce livre qui n’a rien à voir avec ma mère est empreint pourtant de sa mort et de l’humeur dans laquelle elle m’a laissée. Et puis le livre a paru, sans ma mère pour laisser sur mon répondeur les messages les plus comiques qui fussent au sujet de mes prestations télévisées.
Un soir de ce même hiver, alors que nous rentrions d’un rendez-vous chez le dentiste et marchions côte à côte sur le trottoir étroit de la rue de la Folie-Méricourt, mon fils m’a demandé, sans préavis et sans que rien, dans la conversation qui avait précédé, ait pu l’amener à cette question :
– Grand-mère… elle s’est suicidée, en quelque sorte ?
Encore aujourd’hui quand j’y pense cette question me bouleverse, non pas son sens mais sa forme, ce en quelque sorte dans la bouche d’un enfant de neuf ans, une précaution à mon endroit, une manière de tâter le terrain, d’y aller sur la pointe des pieds. Mais peut-être était-ce de sa part une véritable interrogation : compte tenu des circonstances, la mort de Lucile devait-elle être considérée comme un suicide ?
Le jour où j’ai trouvé ma mère chez elle, je n’ai pas pu récupérer mes enfants. Ils sont restés chez leur père. Le lendemain je leur ai annoncé la mort de leur grand-mère, je crois que j’ai dit quelque chose comme “Grand-mère est morte” et, en réponse aux questions qu’ils me posaient : “elle a choisi de s’endormir” (pourtant j’ai lu Françoise Dolto). Quelques semaines plus tard, mon fils me rappelait à l’ordre : un chat s’appelait un chat. Grand-mère s’était suicidée, oui, foutue en l’air, elle avait baissé le rideau, déclaré forfait, lâché l’affaire, elle avait dit stop, basta, terminado, et elle avait de bonnes raisons d’en arriver là.
Je ne sais plus quand est venue l’idée d’écrire sur ma mère, autour d’elle, ou à partir d’elle, je sais combien j’ai refusé cette idée, je l’ai tenue à distance, le plus longtemps possible, dressant la liste des innombrables auteurs qui avaient écrit sur la leur, des plus anciens aux plus récents, histoire de me prouver combien le terrain était miné et le sujet galvaudé, j’ai chassé les phrases qui me venaient au petit matin ou au détour d’un souvenir, autant de débuts de romans sous toutes les formes possibles dont je ne voulais pas entendre le premier mot, j’ai établi la liste des obstacles qui ne manqueraient pas de se présenter à moi et des risques non mesurables que j’encourais à entreprendre un tel chantier.
Ma mère constituait un champ trop vaste, trop sombre, trop désespéré : trop casse-gueule en résumé.
J’ai laissé ma soeur récupérer les lettres, les papiers et les textes écrits par Lucile, en constituer une malle spéciale qu’elle descendrait bientôt dans sa cave.
Je n’avais ni la place ni la force.
Et puis j’ai appris à penser à Lucile sans que mon souffle en soit coupé : sa manière de marcher, le haut du corps penché en avant, son sac tenu en bandoulière et plaqué sur la hanche, sa manière de tenir sa cigarette, écrasée entre ses doigts, de foncer tête baissée dans le wagon du métro, le tremblement de ses mains, la précision de son vocabulaire, son rire bref, qui semblait l’étonner elle-même, les variations de sa voix sous l’emprise d’une émotion dont son visage ne portait parfois aucune trace.
J’ai pensé que je ne devais rien oublier de son humour à froid, fantasmatique, et de sa singulière aptitude à la fantaisie.
J’ai pensé que Lucile avait été successivement amoureuse de Marcello Mastroianni (elle précisait : “vous m’en mettrez une demi-douzaine”), de Joshka Schidlow (un critique théâtre de Télérama qu’elle n’avait jamais vu mais dont elle louait la plume et l’intelligence), d’un homme d’affaires prénommé Edouard, dont nous n’avons jamais connu la véritable identité, de Graham, un authentique clochard du 14e arrondissement, violoniste à ses heures et mort assassiné. Je ne parle pas des hommes qui ont vraiment partagé sa vie. J’ai pensé que ma mère avait dégusté une poule au pot avec Claude Monet et Emmanuel Kant, lors d’une même soirée dans une banlieue lointaine dont elle était rentrée par le RER, et s’était vue privée de chéquier pendant des années pour avoir distribué son argent dans la rue. J’ai pensé que ma mère avait contrôlé le système informatique de son entreprise, ainsi que l’ensemble du réseau RATP, et dansé sur les tables des cafés.
Je ne sais plus à quel moment j’ai capitulé, peut-être le jour où j’ai compris combien l’écriture, mon écriture, était liée à elle, à ses fictions, ces moments de délire où la vie lui était devenue si lourde qu’il lui avait fallu s’en échapper, où sa douleur n’avait pu s’exprimer que par la fable.
Alors j’ai demandé à ses frères et soeurs de me parler d’elle, de me raconter. Je les ai enregistrés, eux et d’autres, qui avaient connu Lucile et la famille joyeuse et dévastée qui est la nôtre. J’ai stocké des heures de paroles numériques sur mon ordinateur, des heures chargées de souvenirs, de silences, de larmes et de soupirs, de rires et de confidences.
J’ai demandé à ma soeur de récupérer dans sa cave les lettres, les écrits, les dessins, j’ai cherché, fouillé, gratté, déterré, exhumé. J’ai passé des heures à lire et à relire, à regarder des films, des photos, j’ai reposé les mêmes questions, et d’autres encore.
Et puis, comme des dizaines d’auteurs avant moi, j’ai essayé d’écrire ma mère.
Depuis plus d’une heure Lucile observait ses frères, leur élan du sol à la pierre, de la pierre à l’arbre, de l’arbre au sol, dans un ballet discontinu qu’elle avait du mal à suivre, rassemblés maintenant en cercle autour de ce qu’elle avait deviné être un insecte mais qu’elle ne pouvait voir, aussitôt rejoints par leurs soeurs, fébriles et empressées, qui tentaient de se frayer une place au milieu du groupe. Au vu de la bestiole, les filles poussèrent des hurlements, on croirait qu’on les égorge avait pensé Lucile, tant leurs cris étaient stridents, ceux de Lisbeth surtout, qui sautait comme un cabri tandis que Justine appelait Lucile de sa voix la plus perçante, afin qu’elle vînt voir sans plus attendre. Dans sa robe en crêpe de soie claire, les jambes croisées de telle sorte que rien ne pût se froisser, ses socquettes tirées sans un pli sur ses chevilles, Lucile n’avait aucune intention de bouger. Assise sur son banc, elle ne perdait pas une seconde de la scène qui se jouait devant elle, mais, pour rien au monde, n’eût réduit la distance qui la séparait de ses frères et soeurs, auxquels d’ailleurs s’étaient joints d’autres enfants attirés par les cris. Chaque jeudi, Liane, leur mère, envoyait sa marmaille au square, sans exception aucune, les plus grands ayant pour mission de surveiller les petits, et pour unique consigne de ne pas revenir avant deux heures. Dans un bruit de fanfare, la fratrie quittait l’appartement de la rue de Maubeuge, descendait les cinq étages, traversait la rue Lamartine puis la rue de Rochechouart, avant d’entrer dans le square, triomphante et remarquable, car nul ne pouvait ignorer ces enfants que seulement quelques mois séparaient les uns des autres, leur blondeur qui confinait au blanc, leurs yeux clairs et leurs jeux bruyants. Pendant ce temps, Liane s’allongeait sur le premier lit venu et dormait d’un sommeil de plomb, deux heures de silence pour récupérer des grossesses, des accouchements et des allaitements répétés, des nuits entrecoupées de pleurs et de cauchemars, des lessives et des couches sales, des repas qui revenaient sans trêve.
Lucile toujours s’installait sur le même banc, un peu à l’écart, mais suffisamment proche du point stratégique que constituaient les trapèzes et les balançoires, idéal pour une vision d’ensemble. Parfois elle acceptait de jouer avec les autres, parfois elle restait là, à trier dans sa tête, expliquait-elle, mais elle ne précisait jamais quoi, ou seulement d’un geste vague désignait l’alentour. Lucile triait les cris, les rires, les pleurs, les allées et venues, le bruit et le mouvement perpétuels dans lesquels elle vivait. Quoi qu’il en soit, Liane était de nouveau enceinte, ils seraient bientôt sept, puis sans doute huit et peut-être davantage. Parfois Lucile se demandait s’il y avait une limite à la fécondité de sa mère, si son ventre pouvait ainsi se remplir et se vider sans fin, et produire des bébés roses et lisses que Liane dévorait de son rire et de ses baisers. Mais peut-être les femmes étaient-elles soumises à un nombre d’enfants limité que Liane aurait bientôt atteint et qui, enfin, laisserait son corps inoccupé. Les pieds dans le vide, assise exactement au milieu du banc, Lucile pensait au bébé à venir, dont la naissance était prévue pour le mois de novembre. Un bébé noir. Car tous les soirs, avant de s’endormir dans la chambre des filles qui contenait déjà trois lits, Lucile rêvait d’une petite soeur d’un noir absolu, irrémédiable, dodue et luisante comme un boudin, que ses frères et soeurs n’oseraient approcher, une petite soeur dont personne ne comprendrait les pleurs, qui hurlerait sans cesse et que ses parents finiraient par lui céder. Lucile prendrait le bébé sous son aile et dans son lit, et serait la seule, elle qui pourtant haïssait les poupées, à pouvoir s’en occuper. Le bébé noir dorénavant s’appellerait Max, comme le mari de Madame Estoquet, sa maîtresse, qui était routier. Le bébé noir sans restriction lui appartiendrait, lui obéirait en toute circonstance, et la protégerait.
Les cris de Justine sortirent Lucile de ses pensées. Milo avait mis le feu à l’insecte qui avait flambé en moins d’une seconde. Justine s’était réfugiée dans les jambes de Lucile, son petit corps secoué par les sanglots, et la tête posée sur ses genoux. Tandis que Lucile caressait les cheveux de sa soeur, elle aperçut le filet de morve verte qui coulait sur sa robe. Ce n’était pas le jour. D’un geste ferme elle releva le visage de Justine, lui ordonna d’aller se moucher. La petite voulait lui montrer le cadavre, Lucile finit par se lever. De la bête il ne restait que quelques cendres et un bout de carapace racorni. Du pied, Lucile les recouvrit de sable, puis leva la jambe et cracha dans sa main pour frotter sa sandale. Ensuite elle sortit un kleenex de sa poche, essuya les larmes et le nez de Justine avant de prendre son visage entre ses mains pour l’embrasser, un baiser sonore comme ceux de Liane, les lèvres bien collées sur la rondeur des joues.
Bonne lecture!
DANS L’IPHONE de FPTS #3
Bonjour tout le monde! A y’ai le soleil est reviendu et c’est beaucoup mieux comme ça!
Aller je te propose ma semaine en images histoire de te divertir dans ta folle journée!!
Et oui je continue toujours mes footings! Et ça fait du bien au corps et à la tête!!
Un peu de verdure ça fait du bien! Z’ont remis plein de fleurs sur les Berges du Rhône! C’est printanier j’aime bien…
Ouiiiii j’ai craqué pendant les Soldes : mes nouvelles sandales complètement colorées!
Un petit Lapin Crétin qui cache une clé USB!! Trop mignon! Je l’ai offert sympa comme idée cadeau nan ?
De trop mignonnes KJacques pour petites filles! J’adore…
La pause Thé du vendredi matin avec les keupines! ben vi Vendredi c’est Free Friday!
Mon fiston qui écrit au tableau avec sa jolie fote d’ortographe à jambon : je suis fan!
Hummm une bonne adresse de resto-filles avec des cassolettes pour chaque jour! (je t’en re-parle bientôt sur le blog!)
Essayage de compensée chez Texto! Ben quoi on sait jamais des fois que…
Fête de l’école : oui c’est bientôt fini!!! VIVE LES VACANCES!
Et toi ta semaine s’est bien déroulée?!
Bon je serais pas trop là en fin de semaine, je serais dans le sud 🙂 alors à bientôt pour de nouvelles aventures!
DIOR GOLDEN JUNGLE MANUCURE AUTOMNE 2012
Bonjour! Sympa ce temps d’automne hein ? On se croirait en Octobre pffffff, décidément l’Été 2012 est bien pourri cahotique!
Du coup j’en profite pour t’annoncer une nouvelle collection pour l’Automne ben vi je suis comme ça faut pas perdre le nord!
Y’a de la nouveauté verniesque, oui oui, du vrai ton automnal sur tes ongles! Même que c’est un peu Army comme couleur, on fait dans le militaire à la rentrée!
Golden Jungle Duo Dior Vernis, Amazonia, Bengale…
Mais attends c’est pas tout! Toi tu crois que tu vas te peinturlurer les ongles juste comme ça… Que nenni que point! Dior innove, se met au diapason et te propose un vernis craquelé!
Tadammmm
Bon je te l’accorde moi le craquelé c’est pas mon truc hien ? Je trouve pas ça terrible terrible! Heureusement t’es pas obligé de le faire! ahahah tu peux simplement faire de la mono-couleur comme ceci
C’est ambiance Savane à la rentrée attention!!
Voilà voilà alors séduite ou pas ? En même temps j’ai juste envie de te dire que la rentrée 2012 c’est Choco Chocolat, et wouais comme y’a 4 ans! Alors va falloir t’y faire!
Bon perso moi ce choco au lait sur les ongles de la dame ça me déplait pas! Le seul truc c’est que là je suis plutôt orange, corail toussa les couleurs de l’été, alors si le soleil pouvait revenir ça m’arrangerais!
On aura tout l’hiver (beurk) pour se prendre pour des animaux sauvages!!!
Bon évidement la maison Dior te propose toute la gamme hein! : du fard de la paupière à le gloss!! Pour que tu sois raccord dans ton nouveau style Jungle!!
C’est fin Aôut que tu trouveras tous ces nouveautés dans ta parfumerie préférée!!
La belle journée sous la pluie!
Alors Séduite par ces nouveautés ?
LA SEMAINE SUR LA TOILE DE FPTS
C’est vendredi tout est permis!
Comme tu te doutes, je surfe (wouais je prend ma board et hop j’envoie!) sur le net très régulièrement! Du coup parfois je lis des trucs de ouf, oui ma vie est passionnante! Et je me dit que je le partagerai bien avec toi! (non ne me remercie pas ça me fait plaisir!)!
Aller toi aussi prend ta board, mets de la wax c’est parti!
Tout d’abord j’ai découvert que Gisèle et ben elle avait lancé sa ligne de Sous Vêtements, logique après les tongs faut bien s’habiller tout de même!
Attention c’est calienté… Bon ce sont des sous vêtements quoi, pas de quoi nan plus se pamer hein! enfin si ptête les gars , sur sa plastique mais c’est tout! A pas bien compris le pourquoi du sous vêtement!!?! Bon en ce moment elle est enceinte alors peut être qu’on aura une ligne de vêtement grossesse qui sait!!
Yves Saint Laurent ne s’appellera plus Yves Saint Laurent ben vi, on te demande pas ton avis, c’est tombé comme ça la, tu t’y attendais pas!
YSL devient Saint Laurent Paris!
Tu vois le truc ou pas ? Alors moi je me pose plein de question on fait quoi du Y ? On le met en gardiennage : va t-il revenir un jour ? On fait comment pour l’idendité visuelle : toutes ces étiquettes à refaire (un boulot!) ? Pétard celui qu’a remporter le marché doit être sacrément heureux!
Mais bon fondamentalement cela va t-il changer quelques chose!
Alors pour les puristes bien sûr perdre le Y c’est un peu perdre une lettre de noblesse… Perso Saint Laurent Paris c’est pas mal (enfin je veux dire ça change pas non plus radicalement quoi!) puis surtout Monsieur Bergé a donné son accord à Monsieur Hedi Slimane après tout, toussa ne nous regarde pas (t’as pas le choix, c’est comme ça pi c’est tout, plus de Y plus de Y…!!!)
Ca m’empêchera pas de reluquer les vernis même s’il y’a plus le Y!! Ah le monde de la mode est-il un monde à part ?!!!!
(Le nouveau nom de la griffe apparaîtra dans les boutiques au printemps 2013!!!) .
Ah puis y’a eu le drame de la semaine dernière une nouvelle qui a déstabilisé une grosse partie du monde poeple (ou pas!)… Ben vi je sais c’est douloureux d’en parler comme ça, mais bon faut bien le faire quand même… Je te parle de RUPTURE, le truc impensable que personne il s’y attendait…
Johnny quitte Vanessa, ou l’inverse d’ailleurs parce là encore on ne nous a rien dit sur le pourquoi du comment mais c’est bel et bien FINI!
Alors certains crient au scandale parce qu’ils nous ont vendus du rêve pendant 14 ans (Tout de même!)… Si Vanessa & Johnny sont plus ensemble comment on va faire nous alors hein ?
On avait tout misé sur cette histoire romantiquo-américano-milliardo-ilo déserto…
Nan je te le dis tout fout le camp… C’est le buzz de la semaine dernière!!! Pitêtre que Vaness elle a déjà un autre amoureux toussa, … quoi c’est pas ça qu’il faut dire pour étaler ta vie amoureuse sur les tabloïds! ?
Puis y’a eu une autre nouvelle! Oui nan mais quand je te dis qu’il se passe plein de truc! Y’a Monsieur Louboutin (oui la semelle rouge) qui s’est dit tient et si je m’appropriais la pantoufle de Cendrillon….
C’est vrai quoi, c’est quand même super important, voir même capital que Cendrillon marche en Louboutin!!!! Remarque ça va relancer ce dessin animé culte, c’est bon pour Walt Disney, c’est tout benef pour C. Louboutin… C’est vrai qu’on parle pas assez de lui hein!!
Puis quand t’as 7 ans et que tu vois la semelle rouge dans Cendrillon t’as de forte probabilité de vouloir des Louboutin pour tes 16 ans!! Ah le monde de la mode un monde à part je te dis!
Le mythe de la princesse… A force de voir ces semelles rouges, j’aurais tendance du coup à pas en vouloir même si ça fait rêver le monde entier!
Bon puis en fan (oui j’assume complètement!) que je suis y’a eu aussi les 3 ans d’anniversaire de la mort de MJ!
Ben vi c’était y’a 3 ans… le temps passe parfois vite et doucement mais bon j’écoute MJ depuis que j’ai 12 ans (non ne compte pas ty n’y arriveras pas) alors du coup anniversaire ou pas … Oui je suis fan de son premier album THRILLER, oui je me suis essayée au MOON WALK qui est devenu rapidement VAUTRE WALK j’assume encore une fois! C’est un peu de mon intimité que je te dévoile là!!
Voilà quoi que des trucs supers importants, qu’il ne fallait pas rater!!!
je te souhaite un doux et bon week end!
Et toi ta semaine sur la toile c’était comment ?
D JAW : AFTER INDONESIA
Hey c’est jeudi, c’est l’heure de pousser les watts, de se mettre tout nu pour danser! Un mix bien sympa, détente ce matin pour finir cette semaine bien calienté à Lyon !
Bon évidemment moi D JAW connait pas! Mais j’aime bien son mix… Tu verras un truc un peu fou, au début ca chante (wouais le truc easy entrainant) puis d’un coup à la 5′ PAN: t’as juste envie de bouger ton body, et le mieux c’est à la 20′ bref c’est comme ça tout le long du mix avec plein de (vieux!) morceaux que tu connais dedans!!!!
L’idéal serait de l’écouter dehors pour l’apéro ou alors soleil couchant enfin tu vois l’ambiance quoi! Un bon vieuxmojito fraises fraîchesVittel Tranche avec la vie est belle !
C’est qui D JAW ?
Over the past 10 years D-Jaw has forged a name for himself in the underground world of House and Techno. He has DJ’d in London at venues such as SeOne, Matter and Herbal, played on boats in Manchester and completed a season DJ’ing in Greece. Terrence Parker, Deepgroove, Thomas Gandey, Saytek and X-Press 2 are just some of the artists he has played alongside.
Armed with a Korg Kaos Pad, an ability to read the crowd and various samples he plays a mixture of Tech and Deep House tinged with an old school influence and a progression of deep bouncing bass lines.
D-Jaw is also one of three promoters who run FOMO (Fear Of Missing Out) a Deep / Tech House night based in London, the launch night was recorded live for the RK2 Podcast and received around 25,000 downloads worldwide on iTunes.
He is also a freelance writer currently working with Sounsector.net for whom he has reviewed the latest releases from labels such as Noir, club nights such as Creche, Potty Mouth Disco and Feast, reviewed sets and interviewed the likes of Sei A (Turbo Recordings), Raymundo Rodriguez (Jaded / Cubism) and Terrence Parker which featured on the front page of Don’t Stay In.
His first EP “The Grey Goose” was signed to Paria Records and the track “Makes People Move” climbed high in their Top Downloads chart on Beatport, it was then re-released on the Paria Records Essentials Volume 3 album in February.
Currently he is working on the launch of BYBL Recordings, his label will release music in the genres of House and Techno with the first EP due in summer 2012 featuring vocals from Dean Charles.
If you would like D-Jaw to play at your event, remix a track, review your club night or a release from your label then send him a message via the above contact links,
Bon mix!
HISTOIRE DE SOLDES
Bonjour! A y’ai ce sont les soldes d’Été!
Oui aujourd’hui ça va être la folie dans toute la ville! Des -30%, des -50% à tous les coins de rues! `
Bien contente d’avoir fait les ventes privées!!! Tu me verras pas faire du shopping aujourd’hui, j’attend patiemment la collection de cet Automne (et wouais je suis comme ça moi!!)!
Alors si toi tu fais les Soldes je te souhaite une belle journée shopping!
Mais sais tu comment les Soldes sont apparus ? Moi non alors du coup je te propose une petite retrospective….
C’est quoi l’histoire des Soldes ?
Les soldes apparaissent à la naissance de la grande distribution au XIXème Siècle.
L’inventeur du concept de Soldes serait le Français Simon MANNOURY, le fondateur du grand Magasin Parisien « Le petit Saint Thomas » (ouvert en 1830 à Paris).
Différentes sources indiquent qu’il aurait organisé les premières vastes opérations de déstockage saisonnier : En été et en hiver, il baissait considérablement le prix des produits en rayon. Simon Mannoury aurait également instauré le système de prix fixes affichés, la vente par correspondance et différentes expositions temporaires. Ce visionnaire avait également fait l’acquisition d’un âne pour promener les enfants dans les galeries.
Plus tard, en 1852, « Le petit Saint Thomas » deviendra le « Bon marché » et la célèbre enseigne « Printemps », que je connais bien, ouvrira en 1865. Les clients découvrent des magasins où l’on peut regarder, toucher, ne pas acheter et même se faire rembourser ! Ce sont ces premières enseignes de « Grande distribution » qui démocratiseront en France le concept de Soldes.
Ce système de « rabais » généralisé aura de beaux jours devant lui, puisqu’il perdure encore actuellement. C’est seulement en 1906 que l’on légiférera pour la première fois afin de réglementer soldes et rabais. Cette loi sera réactualisée en 1991 et la durée légale des soldes sera instaurée le 1er janvier 1997.
C’est quoi le mot Solde ?
Le mot solde est un mot masculin qui nous vient à l’origine de l’argo. Il désigne un coupon d’étoffe qui n’aurait pas été vendu. Le mot était alors employé au singulier.
Plus tard, au début du XXème siècle, les soldes ont commencées à être employées au pluriel : ce serait l’effet de « l’encadrement législatif ». Il faut dire que les premières lois réglementant les soldes datent de 1906.
C’est quoi les législations pour les Soldes ?
Les soldes fixes en hiver et en été sont limitées à 5 semaines.
Les soldes libres sont fixées dans l’année par les commerçants pour une durée de 2 semaines et ont la liberté de pratiquer des promotions en vue d’un déstockage toute l’année.
En ce qui concerne les sites marchands, ils sont soumis aux mêmes règles que les magasins. Les articles proposés par les sites doivent dater de 1 mois avant les soldes.
Suite à l’arrêté 77-155/P, les réductions sur les ventes en ligne doivent être claires, en valeur absolue ou en pourcentage par rapport au prix de référence. Le commerçant doit faire apparaître le prix initial de l’article avec le prix réduit. Les clients peuvent, sous 7 jours retourner l’article.
La bonne journée Shopping!
Soldes d’Été du 27/06 au 31/07 2012
Racontes moi en commentaire tes achats soldes!!
DANS L IPHONE DE FPTS #2
Hey Salut toi! Aller je te montre ma semaine passée en image!
Oui je continue les Abdo-Fessiers! Dans mon salon ce tapis de sol c’est chic nan ? En tout cas ça fonctionne j’ai des courbatures!!!
Un autre sport : le shopping! J’ai fait la tournée des popotes mais suis revenue sans butin!!
Après l’effort le réconfort! Humm bien délicieuse cette petite voiture en chocolat!
Une new manucure : Dior Hypnotique de ce printemps (vu ici!) avec new KJacques
My new Sourcil grâce au Brow Bar de Séphora By Benefit! Pfiou j’ai de ces cernes ….
Je me suis fait une copine lors d’un footing sur les Berges! Eh wouais je fais sport et reportage animalier!
Les Joies du perdage de dents de mon aîné!!! mais la souris est bien passée 🙂
C’est ça de courir : tu vois les Cygnes là sur le Rhône
On est très Framboises dans la maison familiale!!
Un Dimanche soleil comme je les adore!! Huhuhu
Bonne semaine à tous!!
LA DAME QUI AIMAIT LES TOILETTES PROPRES
Hey c’est Lundi! Ton week end s’est bien déroulé ? Le mien plutôt bien, je l’ai passé à lire au soleil! Du coup ben je t’en parle ce matin! Un bouquin tout mince, tout bien ficelé!
C’est qui l’auteur ?
James Patrick Donleavy est un romancier américain naturalisé irlandais, il est né de parents irlandais. Il a servi dans l’US Navy pendant la deuxième guerre mondiale. Il a ensuite fait ses études en Irlande.
Parodie, humour, grotesque caractérisent ses récits sur la modernité américaine (l’Homme de gingembre, 1955 ; la Destinée de Darcy Dancer, 1977 ; Mon Irlande avec tous ses péchés et certaines de ses grâces, 1986 ; La dame qui voulait des toilettes propres, 1998).
C’est quoi l’Histoire ?
Jocelyn Guenevere Marchantière Jones, quarante-deux ans, milieu huppé, résidence superbe près de New York, est plaquée par son mari, ignorée par ses enfants et nouée par son homme d’affaires, qui dilapide la coquette pension de son divorce. C’est le début d’une implacable spirale.
Brièvement serveuse, elle envisage de devenir prostituée ou nonne, puis caresse l’idée du suicide. Elevée par sa grand-mère pour demeurer une ” dame ” en toutes circonstances, elle est obsédée par l’idée de se soulager uniquement dans des toilettes immaculées. Par une extraordinaire ironie du destin, c’est dans un établissement funéraire aux toilettes divines que sa vie bascule…
Ce que j’en pense ?
Je l’ai lu d’une traite sans interruption (wouais je suis comme ça parfois!) et j’ai bien aimé cette histoire un peu rocambolesque!
Joy est un personnage un peu atypique, un peu crue sans jamais être vulgaire! Une femme éduquée pour être une Dame! Seulement voilà, sa vie bascule du moment ou Steve (son mari) la quitte pour une actrice blonde et plus jeune (cliché nan ?!). lui reste ses enfants me diras tu mais là pareil s’en fichent un peu de leur mère qu’ils estiment un peu instable psychologiquement!
Bon faut dire aussi que Joy est parfois un peu bordeline hein (fracasser la télé en lui tirant à bout portant avec une arme)… Du coup Elle se retrouve seule, fauchée (oui parce qu’elle a mal placé son fric) sans domicile bref un peu la misère quoi! Mais Joy est pleine de ressource, ne se laisse pas abattre et son hobbie dans la vie : trouver des toilettes immaculées dans des lieux publics : Hôtel de luxe, établissement funéraire… Elle est un peu farfelue Joy c’est ce qui fait son charme (je t’en dis pas plus pour pas gâcher la surprise!).
J’ai bien aimé l’épisode du diner avec ses voisins et tout le gratin (une belle caricature de la société américaine!), j’ai évidemment adoré la chute du livre!
Ce bouquin est : cynique, drôle, caustique, sombre… rocambolesque !!
A lire partout, dans le métro, entre midi et deux au bureau, bref un bon moment de détente…
Bonne Lecture!
LES VENTES PRIVEES PAR FPTS
Hey Salut! Comment ca va bien en ce vendredi ?
Moi parfaitement bien! Hier j’étais en mode : ventes privées suite à une avalanche d’invitation dans ma boite aux lettres et sur mon portable! Alors au début tu résistes tu dis c’est bon les gars j’aibesoin de rien! Sont coriaces les marques cette années : du harcèlement de textos! bon du coup je suis allée faire un tour pour voir comme ça, par curiosité hein ?!!
C’est pas trop mon truc moi les soldes d’Eté! Ben vi je suis désolée je préfère ceux de l’hiver! Ceux de l’Été j’ai l’impression que j’aurais jamais le temps de mettre mes achats, parce qu’en vacances, perso je suis plutôt short et tongues (ben vi!) pratique et confortable! Du coup ben les pompes compensées, les robes… bah je les mets pas quoi!
Bon je dis ça mais je vais quand même dans mes boutiques préférées voir ce qui s’y passe on sait jamais un bon basique à -50% c’est toujours bien nan ?
Bref hier j’ai fait la tournée des popotes!
Ces jolies bottines ne sont évidemment pas soldées!! Arghhh 240 euros modèle Manon au Comptoir des Cotoniers! Très joli modèle pour la rentrée nan ?!! Oui je sais c’est pas soldé c’est un peu ma spécialité cela dit!! ahahahah
La boutique Bérénice! J’apprécie leur cashmire en soldes! Là ils sont à -30% (275 euros le pull non soldé!)… Les soldes ça sert à ça pour moi, prendre des basics que je mets toute l’année à prix soldés….Seulement voilà hier j’ai eu le malheur d’essayer une petite robe bien mignonette en soie rose… Et je me dis que pourquoi pas! Soldée -30%…
Evidement! mais j’ai craqué sur rien, enfin non c’est pas vrai! Ahhh j’ai vu un joli pull jaune à -50% si si mais bon le prix de départ est assez élevé 175 euros!!!!!!
Tadammam le voilà le pull sensation! Mais je l’aime bien quand même, pas mal pour les soirées de fin d’été! Y’a le même en rose mais que à -20%...
J’ai regardé la nouvelle collection! Ben vi je sais je suis incorrigible! Et crois moi cette année Maje prend les devants! Tout d’abord depuis quelques jours c’est Alexa Chung la nouvelle égérie de la marque! La collection sera plus rock! Attention, le peu que j’ai vu j’ai aimé, cet automne c’est du doré, du vert sapin ou du vert prairie! Oui alors dis comme ça ça donne pas envie et pourtant … La preuve en image par ici.
C’est la boutique des vacances pour moi! je m’explique j’y vais que pour chercher des tee enfin des robes pour aller à la plage!!! Ahhh du coup j’y vais qu’en soldes c’est mieux : une robe à 60 euros tombe presque à 30 euros c’est mieux surtout pour aller à la plage hein ?! Mais cette année pas de craquage tanpis je verrais ça plus tard pi c’est pas comme si j’en avais pas hein ?!!
J’avoue que je préfère cela dit faire les ventes privées que les soldes!! Surtout que les boutiques pratiquent les mêmes réductions! Il y a un peu moins de monde en ventes privées, les vendeuses plus disponibles ainsi que les articles!
Mais j’ai quand même hâte de voir les vitrines habillées de la nouvelle collection automne 2012!!!
Et toi les ventes privées c’est ton truc ?
TREVSTER : DISTRICT UNKNOW 17 MIX DU JEUDI SUR FPTS
On continue en musique! En même temps c’est un peu la fête de la musique!!!! (voir ici)!
Alors c’est parti pour un truc d’une heure un peu jazz, un peu electro …
Un truc qui envoie bien dès le début! Ca te mets grave la pêche (enfin moi en tous les cas!), tu reconnaitrais la signature de Trevster que tu as déjà Écouter ici et là… Tu verras dès la 4éme minute tu changes d’univers, c’est complètement chanté et réorchestré free jazz! bref hétéroclyte à souhait… Nan j’aime bien ce mélange de genre! Acosutique et électro c’est le mélange parfait!
Tracklist
the way that you do – sarp yilmaz [apparel] whatever you want – jerome sydenham & no mad ronin [ibadan] stop playing that goddamn song – sarp yilmaz [apparel] the night will set you free – dan curtain [leviathan sounds] party people – argy [ibadan] nothing else matters – detroit swindle [dirt crew] goji berries – dachsund [clapper] there are a few things in my life – spencer parker [apt international] i’m in – argy [ibadan] mr bird – jerome sydenham & no mad ronin [ibadan] throwing faces – gregor tresher [ovum] drew done – nyra [elastic dreams] upon ouselves – argy feat bajka [ibadan]
Bon Mix!!!